Vous trouverez ci-dessous un résumé de quelques principes de base : Les KPI doivent être utilisés pour la prise de décision et l’amélioration ; une analyse Avant/Après ou une analyse de tendance doit être possible. Il doit être possible de définir les KPIs en même temps que le programme de maintenance prédictive car ils permettent de vérifier que les objectifs que l’on s’était fixés ont été atteints. Les KPI doivent être limités en nombre et se concentrer sur les points d’action plutôt que sur les rapports et les analyses. Il doit être possible de définir les KPI de la manière la plus complète et la plus fiable.Une fois ces principes établis, voyons ce qui fait la spécificité de l’analyse vibratoire. Comme nous l’avons expliqué dans un de nos précédents articles, le principal avantage de cette méthode de surveillance est sa polyvalence, sa capacité à détecter les dysfonctionnements à un stade précoce et sa capacité à canaliser précisément l’activité de maintenance grâce à un diagnostic précis et fiable.
Programme de maintenance prédictiveSelon les deux premiers principes mentionnés ci-dessus, si nous proposons de mettre en place un programme de maintenance prédictive basé sur l’analyse vibratoire, c’est parce que nous pensons que ses avantages intrinsèques permettront d’améliorer l’activité de maintenance et seront globalement bénéfiques pour l’entreprise. Les KPIs mis en place doivent permettre de valider cela. Bien sûr, l’efficacité de l’analyse vibratoire, comme celle de toute autre méthode de surveillance, doit être observée dans les indicateurs « macro » qui comprennent l’efficacité globale des équipements (OEE), le temps de fonctionnement total et les coûts de maintenance. Ces indicateurs généraux peuvent être suffisants dans un premier temps lorsque les possibilités d’amélioration sont importantes ou lorsque la maintenance est basée sur une seule méthode de surveillance. Cependant, par la suite, ils peuvent s’avérer insuffisants lorsqu’il s’agit d’évaluer la marge d’amélioration encore disponible ou la contribution des différentes méthodes à l’amélioration de la performance globale.
Indicateurs précisIl peut donc être intéressant de suivre des indicateurs plus précis que l’on identifiera en recherchant parmi les données historiques disponibles celles qui sont les plus représentatives de l’amélioration attendue (ou en l’absence de ces données, en phase de POC par exemple, en mesurant ces indicateurs sur des équipements similaires, non supervisés). Par exemple : Si l’on choisit l’analyse vibratoire pour sa polyvalence, c’est que l’on cherche à jouer sur l’effet » masse » (composants stratégiques présents en grand nombre et régulièrement sujets à erreur). Dans ce cas, le suivi du taux de fréquence peut être intéressant. Si c’est la performance du diagnostic qui retient notre attention, alors il peut être nécessaire de suivre le temps moyen de réparation (MTTR). Cet indicateur ne peut diminuer que si les techniciens sont correctement alertés et concentrés sur la bonne opération à effectuer. Si nous avons choisi de détecter les pannes le plus tôt possible, c’est pour que nos équipements fonctionnent toujours au mieux de leurs capacités. Par expérience, nous constatons que nos clients suivent le plus souvent deux indicateurs généraux (un lié à la disponibilité des équipements et un lié aux coûts de maintenance) ainsi qu’un ou deux indicateurs plus spécifiquement liés à l’analyse vibratoire, tournant autour d’un indice de diagnostic pertinent et/ou d’un indice de santé des machines.Et vous ? Quels indicateurs clés de performance choisirez-vous de suivre ?
