Contrôleurs de gaz dans les tunnels

L’importance de la surveillance des gaz dans les tunnels

Bien que les véhicules économes en carburant du 21e siècle émettent beaucoup moins de gaz toxiques et de particules qu’auparavant, il est toujours d’une importance vitale de mesurer les émissions dans les tunnels routiers à l’aide de moniteurs de gaz pour tunnels spécialement conçus à cet effet et de mettre en place un système de contrôle de la ventilation efficace pour protéger les conducteurs et garantir que l’atmosphère du tunnel reste sûre.

Les gaz nocifs les plus courants qui nécessitent une surveillance des tunnels routiers sont les suivants :

• Dioxyde d’azote (NO2)
• Monoxyde d’azote (NO)
• Monoxyde de carbone (CO)

Monoxyde de carbone (CO)

Jusqu’à récemment, la plupart des systèmes de ventilation des tunnels étaient conçus pour fonctionner en fonction des niveaux de CO, de NO et de visibilité dans le trou du tunnel. Actuellement, tous les véhicules fonctionnant à l’essence sont équipés d’un convertisseur catalytique qui réduit considérablement les émissions de CO, tandis que les moteurs diesel émettent par nature de faibles niveaux de CO. Par conséquent, le niveau de CO dans un tunnel routier atteint rarement le seuil requis pour activer le système de ventilation du tunnel.

Le dioxyde d’azote (NO2) et le monoxyde d’azote (NO)

Le NO et le NO2 sont des polluants créés par les processus de combustion interne – (essence et carburants diesel). Malheureusement, la technologie utilisée dans les voitures diesel pour traiter les gaz d’échappement avant qu’ils ne soient émis dans l’atmosphère (le DPF) a tendance à élever les niveaux de NO2 dans les tunnels routiers. Bien que le niveau de NO que l’on trouve généralement dans les tunnels routiers ne soit pas considéré comme dangereux, historiquement il a toujours été mesuré comme un indicateur de NO2 parce que le NO s’oxyde en NO2 en présence d’oxygène. Cependant, des recherches indiquent que la déduction des niveaux de NO2 à partir des mesures de NO n’est pas toujours exacte.

Le dioxyde d’azote est un gaz toxique. Respirer de l’air contenant une forte concentration de NO2 peut irriter les voies respiratoires de l’homme. Une exposition à court terme dans les tunnels peut aggraver les maladies respiratoires (y compris l’asthme), ce qui peut entraîner une toux et des difficultés respiratoires.

Norme et réglementation internationales pour les niveaux de NO2 dans les tunnels

Il est largement reconnu que le NO2 est dangereux pour la santé humaine, mais il n’y a pas de consensus sur les effets exacts sur la population générale et pas d’orientation claire sur les limites d’exposition. De nombreux pays n’ont pas encore établi de norme pour le NO2 dans les tunnels routiers et lorsque des limites sont spécifiées, elles se situent généralement entre 0,4 ppm et 1 ppm. Le National Institute for Occupational Safety des États-Unis propose une limite de NO2 à court terme de 1 ppm pendant 15 minutes.

L’Association mondiale de la route (AIPCR) a proposé une concentration moyenne admissible dans les tunnels de 1 ppm de NO2 sur toute la longueur du tunnel.

Afin de garantir la protection des conducteurs et des travailleurs dans les tunnels et la surveillance précise de tous les niveaux de gaz potentiellement dangereux, les exploitants de tunnels du monde entier choisissent les différents moniteurs de gaz pour tunnels d’Acoem pour obtenir des données précises, fiables et rentables qui communiquent de manière transparente avec le système SCADA du tunnel afin de permettre le fonctionnement efficace et sûr des systèmes de ventilation.