Forte concentration de particules fines à Strasbourg et Colmar
Lors des fêtes de fin d’année, les feux d’artifice éclairent le ciel, mais laissent aussi une empreinte bien moins visible sur la qualité de l’air. Chez nos voisins italiens, le Nouvel An s’est même terminé par une étrange pluie d’oiseaux.
Dans la nuit du 1ᵉʳ janvier 2025, les feux d’artifice ont illuminé les villes d’Alsace, tandis que les capteurs d’ATMO Grand Est enregistraient des niveaux de particules fines particulièrement hauts. Entre minuit et deux heures du matin, les concentrations ont atteint près de 400 µg/m³ à Strasbourg et plus de 300 µg/m³ à Colmar, des chiffres bien supérieurs aux normes habituelles (source).
Ces particules fines, générées par l’explosion des feux d’artifice, ne sont pas anodines. Elles contiennent des quantités élevées de sulfate, de chlore et de métaux tels que le baryum, le cuivre ou le strontium, responsables des teintes vives observées dans le ciel.