Sites de contrôle des tunnels routiers - que faut-il prendre en compte ?

En tant que fabricant d’équipements, l’équipe technico-commerciale d’Acoem se voit souvent demander où nos moniteurs de visibilité, de gaz et de débit d’air devraient être installés à l’intérieur d’un tunnel routier. Malheureusement, il s’agit d’une question à laquelle nous ne pouvons pas répondre avec certitude. L’accessibilité, le dégagement de la circulation, la direction du faisceau, le passage des câbles, le système de communication, l’emplacement des ventilateurs à réaction et les facteurs environnementaux tels que la vitesse et la direction du vent local doivent tous être pris en considération.

L’emplacement des points de contrôle de la qualité de l’air le long du tunnel sera généralement spécifié par les ingénieurs chargés de la conception de la ventilation du tunnel. Ces plans comprennent généralement des points de surveillance adjacents à l’entrée et à la sortie du tunnel (au moins 100 m à l’intérieur), ainsi qu’un certain nombre de points de surveillance régulièrement espacés entre les deux. La fréquence des points de mesure intermédiaires se situe généralement entre 200 et 400 mètres et peut être dictée par les réglementations locales ou nationales.

L’accès humain sera nécessaire de temps en temps, il faut donc prendre en compte les moyens et la facilité d’accès pour la maintenance future dans le processus de prise de décision. Les têtes VICONOX ont été conçues pour être montées sur la paroi du tunnel, la hauteur idéale étant d’environ 3,5 m. Cette hauteur est suffisante pour être à l’abri des projections de la route, des gaz d’échappement directs et des voitures, mais suffisamment basse pour qu’un technicien de maintenance puisse y accéder à l’aide d’une échelle ordinaire. Dans la mesure du possible, il convient d’éviter de monter les têtes à une hauteur excessive, sur le toit du tunnel ou directement au-dessus de la circulation.

Tout dispositif monté sur une paroi du tunnel fera saillie dans l’alésage, ce qui réduira inévitablement l’espace libre entre les têtes et la circulation. Il se peut que les têtes Viconox réduisent le dégagement latéral, la hauteur libre, ou les deux. Il faut s’assurer que le dégagement entre les têtes et le flux de circulation a été soigneusement calculé avant de choisir une position d’installation.

La lumière du soleil peut sembler une considération inhabituelle dans un tunnel, mais les instruments situés près de l’entrée et de la sortie du tunnel peuvent être exposés à la lumière directe du soleil. Il est essentiel que l’instrument soit installé de telle sorte que la lumière du soleil ne puisse, à aucun moment de l’année, pénétrer directement dans le tube de visée de la tête de réception du VICONOX et tomber sur son optique. Si l’alignement du tunnel signifie que la lumière directe du soleil pourrait pénétrer dans le tunnel au lever ou au coucher du soleil, l’instrument doit être installé de manière à ce que la tête TX soit orientée vers le portail. Si cela n’est pas possible, l’instrument doit être placé à au moins 150 m du portail.

Nous espérons que cet article explique en partie pourquoi nous ne sommes pas en mesure de donner des conseils précis sur l’emplacement des moniteurs et que les informations fournies ici constituent un guide et des points à prendre en considération lors de la sélection des emplacements des moniteurs. Si vous souhaitez discuter de votre prochain projet de surveillance de l’atmosphère dans un tunnel routier, n’hésitez pas à contacter Graham Jennings ou Charles Mawle.

Et maintenant, vous souhaiteriez...